Salut c’est laurent,
Aujourd’hui, je vais te parler d’un sujet qu’on soigne jamais assez, et surtout quand on est graphiste freelance, c’est la relation qu’on entretient avec nos clients. je sais pas si t’es comme moi, si t’es souvent en clientèle mais souvent quand on est freelance on a tendance à en faire trop, ou en faire trop peu… Il y en a qui cherchent à avoir un coté tellement pro, qu’il en oublient que leur client en face, il connait rien à ton métier. Lui, quelque part, il en a rien à foutre du RVB ou du CMJN… il veut juste que tu lui fasses un super logo ou que tu lui finisses sa brochure pour mardi prochain…
Ce phénomène je l’ai vu chez pas mal de graphistes et, quelque part, il est normal. En fait, on se planque derrière le jargon parce qu’on est dans un métier qui n’est pas règlementé. On est pas obligé, aujourd’hui, d’avoir un diplôme de graphisme pour être graphiste. Toi, t’as probablement appris tout seul, il y en a un autre il a un BTS de design graphique, l’autre il a peut être fait les Gobelins… Ce qui ne veut pas dire que l’un est meilleur que l’autre, ou que len fait d’être passé par des études supérieures c’est mieux… Enfin, bref, c’est pas débat. Bon, en même temps, à l’école, on a un peu appris un jargon qui te forçait à utiliser les termes techniques de ton métier, et ça, c’est une super chose, il faut savoir absolument de quoi on parle et avoir les mêmes codes avec tes collègues, développeurs, imprimeurs, graphistes, ou tout autre corps de métier qui touche à la chaine graphique.
Mais ton client, c’est pas ton collègue de travail…
ce que je veux dire par là c’est que, malgré nous, et aussi un peu pour convaincre ton client qu’il a fait le bon choix, on cherche à prouver qu’on est le plus créatif, le plus pro, le plus expert en la matière… Le problème avec ca c’est qu’on sait pas toujours le faire… Et surtout, si tu es graphiste, tu as plutôt tendance à avoir le nez dans la technique, et ça se ressent beaucoup en toi…
Bref, si j’avais à te donner un conseil ne lui parle pas technique, parle lui pragmatique et parle lui des éléments qui touchent à son intérêt et du résultat que ca peut avoir si telle ou telle technique est employée. Par exemple, si le client veut imprimer une belle photo d’une feuille verte qu’il a sur son site, ne lui dites pas : « la conversion des profils couleurs du RVB au CMJN va perdre en chromie et nous n’auront pas du tout la même plage de couleur en impression… » – Vous lui dites « l’image n’est pas optimisée pour être imprimée, si on l’imprime telle quelle elle serait plus fade qu’à l’écran, par contre je peux vous proposer de la retoucher afin de me rapprocher un maximum des couleurs que vous voyez à l’écran. Enfin bref, il est con mon exemple mais dans l’idée c’est ca… parle à ton client de ce qui l’intéresse par rapport au travail que tu vas lui fournir…
Bref, ce que tu dois retenir de ça.. c’est de te servir de ton expertise pour faire rêver ton client.. et c’est là que tu seras pro.
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