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Peux-tu te présenter brièvement pour ceux qui ne te connaissent pas ?

Pour ceux qui ne me connaissent pas encore, je suis Amandine, une designer avec près de 11 ans d’expérience.

Récemment, j’ai fondé le Studio La Petite Marmotte, dédié à l’accompagnement des professionnels de la beauté et du bien-être dans la construction de leur image de marque.

Mon rôle consiste à leur offrir une identité professionnelle et inspirante, tout en les guidant sur des aspects tels que la stratégie de marque et le naming.

Enfin, je les assiste dans le déploiement de leur communication sur divers supports, qu’il s’agisse du print ou du digital.

Comment en es-tu venue à faire du design ? Depuis combien de temps ?

Mon parcours dans le design a débuté un par hasard.

À l’origine, je gérais une boutique de cosmétiques bio. Pour économiser sur les coûts, j’ai créé mon site web et mes flyers, pensant que je pouvais tout gérer seule. Malheureusement, la conjoncture et le manque de communication ont conduit à la fermeture de la boutique. J’ai fait faillite.

Mon conjoint m’a sollicitée pour concevoir son site au lancement de son activité, et des amis ont ensuite fait appel à moi pour des projets de design. Au fil de ces expériences, j’ai découvert une passion pour le design, ce qui m’a incité à envisager une carrière dans ce domaine.

Je me suis formé en autodidacte et j’ai officialisé mes compétences avec l’obtention d’un diplôme.

Malgré mon expérience, je lutte encore aujourd’hui contre le syndrome de l’imposteur, n’ayant jamais travaillé en agence.

Pourquoi as-tu choisi de te spécialiser dans la beauté ?

Le choix de me spécialiser dans le secteur de la beauté a émergé suite à ma participation à la formation LogoMakerMarketing.

Avant cela, je n’avais pas pleinement saisi l’importance de la spécialisation.

En raison de ma connaissance approfondie de l’industrie de la beauté, acquise à travers mes expériences professionnelles antérieures, j’ai développé une compréhension profonde des défis spécifiques auxquels ce secteur est confronté.

En outre, le domaine de la beauté offre un terrain d’expression graphique où je peux m’épanouir pleinement.

Auparavant, mes clients provenaient de divers secteurs tels que le bâtiment et l’automobile. Je me bridais dans mon style graphique, très féminin et raffiné pour m’adapter à mes clients.

Aujourd’hui, je m’éclate et je suis totalement alignée.

Qu’est-ce que tu proposes comme prestations à tes clients ? Quel est le problème le plus récurrent que tu résous ?

Mes prestations visent à aider mes clients du secteur de la beauté à se démarquer dans un environnement hautement concurrentiel. Bien souvent, les acteurs de ce domaine n’investissent pas suffisamment dans leur image de marque, ce qui les conduit à adopter des logos peu professionnels, souvent clichés et qui se ressemblent. Cette uniformité les empêche de se démarquer et d’attirer leur clientèle idéale.

Mon rôle consiste à les conseiller sur la spécialisation, car, tout comme dans le design, être polyvalent sans se différencier n’est pas une stratégie gagnante. Dans un marché où le critère de choix majeur des clients est souvent le prix, je les guide pour développer une spécialité qui les distingue  et à créer une identité parfaitement alignée sur celle-ci.

La question de la spécialisation devient de plus en plus cruciale, surtout depuis la pandémie de Covid-19. Avant, les professionnels privilégiaient souvent des prestataires locaux, mais avec le développement des visioconférences et du travail à distance, la concurrence s’est intensifiée.

J’ai personnellement constaté une baisse progressive de mon chiffre d’affaires, ce qui m’a amenée à élargir ma recherche de clients au-delà de ma région géographique.

Aujourd’hui, le lieu de résidence n’est plus un critère déterminant pour les clients. Ce qu’ils recherchent avant tout, c’est la qualité de la prestation.

Pourquoi tes clients te choisissent ?

Mes clients me choisissent pour mon style graphique.

La satisfaction découlant de notre première collaboration est souvent le moteur qui les incite à poursuivre notre collaboration.

Dans mes propositions commerciales, j’inclus des suggestions pour l’avenir, car dès nos premières discussions, je m’efforce de comprendre les besoins spécifiques du client.

Cela me permet d’adapter mes services, que ce soit pour retravailler le site web, concevoir une nouvelle carte de soin, et bien plus encore. En proposant différents packages, j’offre à mes clients la garantie d’une harmonie visuelle cohérente sur l’ensemble de leur communication, ce qui s’avère très avantageux pour eux.

Quelle est la prestation la plus rentable ?

La prestation la plus rentable est sans conteste la création de sites internet. L’identité visuelle et le site internet sont les demandes les plus fréquentes de mes clients. Après avoir accompli tout le travail de réflexion nécessaire et défini l’identité visuelle, la mise en place du site web s’effectue plus rapidement.

De nos jours, il n’est plus nécessaire d’être un développeur expérimenté pour créer un site internet.

Quel a été le moment le plus challengeant dans ton activité de designer ?

Le moment le plus difficile de mon parcours en tant que designer a été la période post-Covid. Auparavant, en tant que graphiste généraliste, je travaillais fréquemment sur des affiches événementielles. Cependant, après la pandémie, j’ai constaté que de nombreuses municipalités internalisent leur communication et ne font plus appel à des intervenants extérieurs. Cette évolution a généré une concurrence accrue, à tel point que je me suis interrogée sur la possibilité de mettre fin à mon activité et de rechercher un emploi alimentaire.

Quels ont été tes moments de réussite ?

Les moments les plus gratifiants de mon parcours ont émergé lors de la formation LogoMakerMarketing, où j’ai réévalué mon positionnement. Je me questionnais sur ma spécialisation potentielle, puis j’ai eu un déclic, quand j’ai réalisé que l’univers de la beauté était ce qui m’inspirait le plus. C’était là, sous mon nez, tout ce temps.

Une réflexion à nous partager ?

Une réflexion que je souhaite partager est la constatation que, chaque fois que j’essaie de faire plaisir en ajustant mes tarifs, la relation avec le client n’est pas aussi fluide qu’avec ceux qui me considèrent comme une experte.

Ces clients respectent les délais, fournissent des retours en temps et en heure, respectent les dates de paiement intermédiaires.

En conséquence, je me suis juré de ne plus faire de compromis sur ce point.

Vie perso/ Vie pro : Tu as des enfants… Un mari, un compagnon, comment tu t’organises ? As-tu une routine dans ta semaine ?

En tant que maman de deux enfants, mon organisation est cruciale pour équilibrer ma vie personnelle et professionnelle. Mes journées se déroulent principalement pendant que mes enfants sont à l’école, me permettant de me concentrer sur mon travail.

Ma créativité s’associe à une approche structurée avec des listes de tâches bien définies. Bien que je n’aie pas de routine fixe, j’apprécie ma flexibilité en tant qu’indépendante.

Je coupe à 17h pour consacrer du temps à mes enfants, et je m’offre la liberté de ne pas travailler le mercredi.

Mon objectif n’est pas seulement de prospérer financièrement, mais surtout de mener une vie simple et de profiter pleinement de mes proches.

Fais-tu partie de ceux :
1. Qui pensent qu’il faut tout couper et vraiment scinder pro et perso quand on est freelance pour alléger son esprit.
2. Ou penses-tu au contraire que ton activité fait vraiment partie de ta vie, que c’est le prolongement de toi et que finalement il n’y a pas de raison de créer une barrière ?

Mon compagnon, également auto-entrepreneur en dépannage informatique, travaille également depuis la maison. Cette proximité favorise nos échanges sur nos activités respectives, d’autant plus que nous n’avons pas de collègues de travail avec qui partager.

Pour ma part, la frontière entre vie professionnelle et personnelle est assez fluide, à l’exception des moments passés avec mes enfants, où je suis pleinement présente à 100%.

Que penses tu des Intelligences Artificielles ?

Je ne ressens pas une grande inquiétude à ce sujet. Personnellement, j’apprécie l’aide des intelligences artificielles pour la rédaction de contenu et la génération d’idées, ce que je trouve extrêmement intéressant.

En revanche, en ce qui concerne le design, je pense que l’IA n’est pas encore suffisamment au point. Les logos qu’elle propose semblent clichés et vont à l’encontre des recommandations que je donne à mes clientes.

As-tu rencontré des clients exprimant l’intention d’utiliser l’IA au lieu de solliciter tes services ?

Jamais !

Le mot de la fin : Quel conseil pourrais tu donner à des designers qui cherchent à se lancer ?

Il ne faut rien lâcher, s’accrocher, prospecter et créer des partenariats.

Personnellement les partenariats avec des centres de formation pour les professionnels de la beauté a été “game changer” pour moi.

 

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